La myopie forte expose les patients à des complications oculaires graves, il est important de se sensibiliser sur le sujet afin d’en connaître les traitement possibles.
Dans une interview accordée à Femme Actuelle, le Dr Stéphanie Zwillinger, chirurgienne -ophtalmologiste COP9, vous explique qu’une prise en charge précoce aide à ralentir la progression de cette affection et à en limiter les risques.
Qu’est-ce qu’une myopie forte ?
Ce défaut visuel se caractérise par une vision floue de loin, un œil trop allongé et une longueur axiale dépassant 26 mm, ou un niveau de myopie supérieur à -6 dioptries.
Cette affection est en nette augmentation, posant un réel enjeu de santé publique, avec des prévisions alarmantes de l’OMS pour 2050 : 50% de la population sera myope.
Myopie forte : quelles sont les causes ?
L’hérédité influence largement la myopie forte, avec un risque accru chez les enfants de parents myopes.
L’environnement, notamment l’exposition aux écrans et le manque de lumière naturelle, contribue aussi à l’augmentation de cette condition.
Des cas sévères peuvent apparaître dans des syndromes génétiques, comme ceux de Marfan ou de Stickler.
Comment diagnostiquer et traiter la myopie forte ?
Le diagnostic repose sur un examen ophtalmologique régulier, surtout chez les enfants.
La prise en charge combine freination et correction : des verres ou lentilles spécifiques peuvent limiter la progression de la myopie, tandis que la chirurgie réfractive corrige le défaut sans éliminer les risques de complications futures.
L’objectif est de réduire les risques de glaucome, de décollement de rétine, et d’autres pathologies liées à la myopie forte.
Pour en savoir plus sur les conseils du Dr Zwillinger et découvrir l’intégralité de l’interview, lisez l’article complet sur Femme Actuelle.