Réduire le risque de déclin cognitif avec la chirurgie de la cataracte

La chirurgie de la cataracte joue un rôle crucial dans la préservation des capacités cognitives des personnes âgées.

Dans cet article, découvrez entre autres l’article du JAMA qui traite de la solution de réduire le risque de déclin cognitif avec la chirurgie de la cataracte !

Réduire le risque de déclin cognitif avec la chirurgie de la cataracte :

Quelles sont les pathologies concernées ?

Le vieillissement de la population, couplé à l’augmentation de la prévalence des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, soulève des préoccupations croissantes quant au déclin cognitif chez les personnes âgées. 

 

Les troubles cognitifs, incluant les troubles de la mémoire, les altérations des fonctions cognitives et le ralentissement des capacités cognitives, sont des manifestations courantes du vieillissement cérébral. 

 

Parmi les différentes pathologies neurodégénératives, la maladie d’Alzheimer est l’une des plus étudiées. Cette maladie se caractérise par la dégénérescence progressive des neurones du cortex cérébral, entraînant des troubles cognitifs sévères et une détérioration des fonctions cérébrales. 

La maladie de Parkinson, quant à elle, affecte les neurones responsables du contrôle des mouvements, mais peut également provoquer des troubles cognitifs chez les patients atteints. 

 

Il a été observé que la chirurgie de la cataracte, une pathologie oculaire courante chez les personnes âgées, pouvait contribuer à réduire le risque de déclin cognitif

 

En effet, des études ont montré que le traitement de la cataracte permettait d’améliorer l’acuité visuelle, de retarder la progression des troubles cognitifs légers et de ralentir le déclin cognitif chez les patients atteints. 

Réduire le risque de déclin cognitif avec la chirurgie de la cataracte :

le lien entre acuité visuelle et cognition

L’amélioration de l’acuité visuelle grâce à la chirurgie de la cataracte a un impact significatif sur la cognition, et d’une manière générale, en corrigeant les défauts de vision tels que la myopie, l’astigmatisme et la presbytie

 

Cette intervention permet aux patients de mieux percevoir leur environnement et d’effectuer des tâches quotidiennes avec plus de précision. 

 

De plus, la correction des troubles visuels contribue à stimuler l’activité cérébrale, à renforcer les connexions neuronales et à prévenir la dégénérescence des fonctions cognitives. 

En améliorant l’acuité visuelle et en réduisant les facteurs de risque de déclin cognitif liés à la démence vasculaire, cette intervention contribue à maintenir la santé cérébrale des patients âgés et à retarder l’apparition des troubles cognitifs. 

Il est donc essentiel de prendre en compte l’importance de la santé oculaire afin de réduire le risque de déclin cognitif chez les personnes âgées.

Réduire le risque de déclin cognitif avec la chirurgie de la cataracte : ​

l’étude de JAMA

Les participants, âgés de 65 ans lors de leur inclusion, ont été suivis tous les deux ans de 1994 à 2018, jusqu’à l’apparition d’une démence (maladie d’Alzheimer ou autre type de démence). Ceux ayant reçu un diagnostic de cataracte ou de glaucome avant ou pendant le suivi ont été inclus dans les analyses, totalisant 3038 individus.

 

Les auteurs ont pris en compte les facteurs de risque traditionnels de démence (niveau d’études, tabagisme, statut lipidique, sexe, etc.) pour l’analyse. 

 

Les résultats obtenus pour l’association entre l’opération de la cataracte, qui restaure la vision, et le risque de démence ont été comparés à ceux après chirurgie du glaucome, qui n’a pas d’incidence sur la vision.

L’opération de la cataracte a été associée à une réduction significative du risque de démence par rapport aux participants sans chirurgie. 

 

En revanche, la chirurgie du glaucome n’a pas eu d’incidence sur le risque de démence. 

 

Des résultats similaires ont été observés pour le développement d’une démence de type Alzheimer en particulier.

Réduire le risque de déclin cognitif avec la chirurgie de la cataracte : ​

les bénéfices

Selon l’auteure de l’article du JAMA concernant cette étude, ces résultats pourraient s’expliquer simplement par le fait que la chirurgie de la cataracte restaure la vue, contrairement à l’opération du glaucome.

 

On y a observé une réduction du risque de démence proche de 30%. La chirurgie de la cataracte est clairement associée à une réduction du risque de démence. 

 

En effet, selon les auteurs de l’étude, les volontaires souffrant de cataracte ayant bénéficié d’une opération (46%) présentaient un risque significativement plus faible (ratio de 0,71) de développer une démence que ceux n’ayant pas subi de chirurgie. 

 

Cette association est observée indépendamment du type de démence (maladie d’Alzheimer ou autre).

En conclusion

Ainsi, l’opération de la cataracte agirait principalement contre la démence en prévenant indirectement la réduction des stimuli cognitifs.

 

De plus, cette chirurgie pourra permettre d’éviter la surcharge cognitive observée lorsque les sujets atteints de cataracte essaient de compenser la perte de vision.

 

Il est donc possible de réduire le risque de déclin cognitif avec la chirurgie de la cataracte !

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