Le Dr Stéphanie Zwillinger intervient dans Femme Actuelle pour parler de la dyschromatopsie, connu sous le nom de daltonisme. Cet article rédigé par Esther Buitekant traite cette pathologie oculaire dans son ensemble : les causes et symptômes mais aussi les tests, le diagnostic et les traitements possibles.
La dyschromatopsie : « Certaines personnes qui sont daltoniennes ne le savent pas elles-mêmes. »
La dyschromatopsie affecte la perception des couleurs à cause d’un dysfonctionnement au niveau de la rétine. Selon l’atteinte des cônes et des bâtonnets, l’anomalie oculaire va varier en trois niveaux de daltonisme :
- léger (couleurs plus ternes) ;
- modéré (ne différencie pas le rouge, le vert ou le bleu) ;
- important (ne voit aucune couleur, achromate).
La dyschromatopsie la plus fréquente est une difficulté à discerner le rouge et le vert.
“Certaines personnes qui sont daltoniennes ne le savent pas elles-mêmes. Elles voient la couleur mais pas de la même manière qu’une personne qui n’est pas daltonienne. Si on ne les confronte pas, elles ne s’en rendent pas compte.”, précise le Dr Stéphanie Zwillinger dans l’article Femme Actuelle.
Le dyschromatopsie touche 8% de la population masculine et 0,42% de la population féminine.
On constate que les garçons sont le plus souvent porteurs de dyschromatopsie. L’origine est génétique : le chromosome X doit être porteur du daltonisme. “Pour qu’un garçon en souffre, son chromosome X doit être porteur du gène défectueux. Sa mère doit être porteuse, et son grand-père maternel qui était daltonien.”, précise le Dr Stéphanie Zwillinger.
Cependant, pour les filles, il faut que les deux chromosomes X en soient atteints, donc que son père lui aussi ait le gène défectueux.
Pour en savoir plus sur la dyschromatopsie, comme ses traitements, son diagnostic ainsi que les différentes formes de daltonisme existants (et plus encore), nous vous invitons à cliquer sur le lien ci-dessous !