Les troubles psychomoteurs ont de nombreuses conséquences sur la motricité globale, ainsi qu’une forte résonance émotionnelle et sensorielle chez les patients. L’équipe psychomotrice COP9 vous présente dans cet article sa prise en charge des troubles grâce à ses bilans graphomoteurs, sa thérapie graphomotrice et vous sensibilise sur l’idée que tout le monde peut avoir besoin d’une prise en charge psychomotrice !

La prise en charge des troubles psychomoteurs avec un bilan graphomoteur
L’équipe psychomotrice COP9 réalise le bilan graphomoteur : examen réalisé sous prescription médicale où le psychomotricien va prendre en compte l’ensemble des processus impliqués dans l’écriture chez les enfants et les adolescents.
Ce type de bilan s’appuie sur un ensemble de tests psychomoteurs analysant les fonctions exécutives, émotionnelles et fonctions motrices. L’affectif et le psychique sont pris en compte, ainsi que la posture, le tonus musculaire et la gestuelle du jeune patient. L’organisation spatiale, temporelle et la latéralisation sont aussi évalués durant cette première rencontre thérapeutique.
Les psychomotriciens utilisent deux types de bilan psychomoteur :
- l’échelle BHK pour dépister précocément la dysgraphie chez les jeunes enfants mais aussi les adolescents ;
- le bilan graphomoteur de G.B. Soubiran est aussi utilisé dans le cadre du projet thérapeutique.
Ces actes professionnels sont adaptés pour évaluer les éventuels retards et besoin de réadaptation.
Un bilan de réévaluation est réalisé plus tard. Il permettra d’estimer le niveau d’acquisition corporelle, cognitive et posturale de l’enfant. Ce bilan graphomoteur révèle le besoin de continuer, ou non, les séances de psychomotricité. Il est proposé aux parents afin de justifier, ou non, de la pertinence de l’arrêt de la rééducation psychomotrice.
La thérapie graphomotrice : une prise en charge des troubles psychomoteurs efficace !
La prise en charge des troubles psychomoteurs par la thérapie graphomotrice s’appuie sur les compétences et points d’effort du jeune patient.
La thérapie graphomotrice a comme objectifs de :
- (re)trouver le plaisir de la gestuelle écrite sans effort ;
- rééduquer et acquérir un geste graphique, sans souffrance ;
- obtenir une écriture valorisante ;
- travailler sur les troubles d’apprentissage.
Afin de valoriser le développement de l’enfant, COP9 et ses psychomotriciennes ne proposent pas seulement des activités manuelles aux classiques supports papier/crayon ! Pour une prise en charge des troubles psychomoteurs comme le déficit de l’attention ou l’instabilité psychomotrice, chaque enfant retrouvera durant ses séances :
- des jeux de déliement digital, aussi appelé “gym des doigts” ;
- des jeux de motricité fine où il faudra pincer, visser, enfiler…
- des utilisations ludiques d’outils scripteurs comme la craie, l’ardoise magique, l’écriture dans la semoule avec une plume…
- des jeux de repérage spatial.
Trouver une bonne posture est aussi un des éléments clé des séances de thérapie graphomotrice ! Grâce à la médiation corporelle, les jeunes enfants apprendront à avoir conscience des différentes parties de leur corps. Ils développeront leur conscience du schéma corporel pour bien s’installer et prévenir les douleurs posturales ou le manque de tonus.
Cette approche corporelle et ces stimulations participent au développement psychomoteur de l’enfant. Il reprend confiance, rattrape son retard du développement graphique. Et surtout, il s’investit dans l’acte d’écrire de manière plus positive.
Le Dr Stéphanie Zwillinger vous rappelle que le ou la psychomotricienne est un professionnel diplômé d’Etat compétent pour la prise en charge des troubles psychomoteurs comme la graphomotricité. Elle s’est entourée de professionnelles compétentes et expérimentées, n’hésitez pas à prendre rendez-vous pour toute rééducation des troubles auprès de COP9, équipe pluridisciplinaire.
La prise en charge des troubles psychomoteurs : pour quels patients ?
La prise en charge des troubles psychomoteurs s’adresse à tous les âges de la vie, de la petite-enfance jusqu’à accompagner le vieillissement. La représentation du corps, sa structuration, son expression corporelle ont des vertus thérapeutiques dans le développement psychomoteur pour les personnes :
- souffrant d’anxiété, de stress ou ayant tout type de psychopathologie ;
- vivant avec des douleurs chroniques et/ou de la fatigue chronique ;
- enceintes : mieux vivre sa grossesse, intégrer et accepter les changements corporels, acquérir les techniques physiques et mentales pour gérer les contractions de l’accouchement.
La respiration, la posture, la concentration et la visualisation sont des axes d’acquisitions travaillés à chaque rendez-vous à l’aide de techniques de relaxation.
Mais aussi aux plus jeunes patients :
- le jeune enfant : apprendre à connaître son corps, à respirer, bien s’endormir, maîtriser son impulsivité, vaincre son inhibition, dépasser une période non-verbale ;
- l’adolescent : intégrer les changements corporels, être plus conscient de soi, de ses capacités, de ses possibilités d’autonomie et de maîtrise ;
- répondre aux besoins particuliers des enfants et adolescents DYS, TDAH, TSA, troubles du comportement, retard psychomoteur, etc.
La prise en charge des troubles par la thérapie psychomotrice est réalisée en lien étroit avec les apprentissages scolaires. Le jeune développe auprès du thérapeute la mobilisation de son attention. Il affine ses qualités d’écoute et de disponibilité pour améliorer sa concentration déficitaire.
Si à la lecture de cet article, vous souhaitez en savoir plus sur la prise en charge des troubles psychomoteurs par l’équipe COP9, n’hésitez pas à nous rejoindre sur les réseaux sociaux : nous avons un compte Facebook et un compte Instagram !